D'où je viens, où je vais ?

  • INTRODUCTION 
  • LES BASES DE DEPART :
  • LES OUTILS :
  • LES QUESTIONS QUI SE POSENT :
  • CONCLUSION :

  • D'où je viens, où je vais ?

    La première question pourrait s'énoncer par la formule chère à Didier Dumas qui la prête aux petits enfants de trois,ans, se masturbant ostensiblement. C'est leur façon directe de poser la question essentielle : d'où je viens, où je vais. A tout age cette question reste essentielle et toujours aussi mystérieuse. Nos ancêtres sont dans nos mémoires, ce qu'ils nous ont transmis facilite ou complique notre vie, nous permet d'en faire ce qu'elle est, mais ce n'est pas d'eux que nous venons. L'étincelle de vie, l'âme, l'esprit (le nombre d'appellations qu'il porte montre notre incertitude dans ce domaine) qui s'incarne au moment de la fécondation de l'ovule,  vient d'ailleurs. Une incarnation s'est produite, une vie se crée, dans notre dimension, où l'espace et le temps sont définis.
    Pour certain c'est Dieu qui crée la vie, et la mort c'est le retour à Dieu. Formulé ainsi c'est très réducteur, et à peine posée, la question est déjà close par un acte de foi. Mais allons un peu plus loin et plutôt que d'évoquer Dieu le Père, parlons de la Lumière, cette Lumière extraordinaire qu'évoquent avec émerveillement les personnes ayant vécu une Expérience de Mort Imminente, cette Lumière, cette Source comme la nomment les Anges Xédah par le canal de Marie Lise Labonté.
    Le soin d'un ancêtre par un rituel, évoqué plus haut, aide cet ancêtre, lui permet de sortir de ce cercle de souffrance dans lequel l'a enfermé sa « mal mort » ce que, pour reprendre la terminologie chrétienne, je serais tenté d'appeler son purgatoire. Quand il en sort, il s'en va dans la lumière. Certain le disent clairement quand on vient les revoir après le rituel. Ce qui est surprenant dans ces rencontres avec les ancêtres, c'est que le temps que l'on connait semble ne pas exister, ou être différent, comme l'espace d'ailleurs.
    A la mort du corps, « l'âme » se rapproche de la Source, plus ou moins selon ce qui l'encombre encore, selon son karma disent les bouddhistes. Le bouddhisme tibétain apporte sur cette question : « d'où je viens, où je vais » un éclairage intéressant : à la mort, l'esprit quitte le corps et va traverser une période intermédiaire, appelé le Bardo Todohl qui va en quelque sorte jouer un rôle d'aiguillage, où en fonction de son niveau de réalisation et de ses réactions aux épreuves qu'il va subir, son esprit sera orienté vers une ou l'autre des formes de réincarnation. S'il est un être ordinaire, il va être amené à choisir pour sa réincarnation une famille où il aura à affronter les difficultés les épreuves qui lui permettront de diminuer son karma négatif et de progresser vers l'éveil.
    Le transgénérationnel est un lieu de mémoire qui peut devenir une prison pour ceux qui sont « mal morts ». Mais c'est cette mémoire qui va permettre à la nouvelle incarnation de faire son choix de vie, de nouvelle vie, et peut-être même, par la suite, d'aider un ancêtre à sortir de son « purgatoire ».